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ÉLOIGNEMENT D’UN VIEIL AMI

sexagénaire, où se justifiait une fois de plus sa parole célèbre : « En amour, on a toujours vingt ans. »

Allez en paix, mon cher tourment,
Vous m’avez assez alarmée,
Assez émue, assez charmée,
Allez au loin, mon cher tourment !
Hélas ! mon invisible amant,
Votre nom seul suffira bien
Pour me retenir asservie ;
Il est alentour de ma vie
Roulé comme un ardent lien :
Ce nom vous remplacera bien…
De mon cœur ôtez votre main.