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ÉLOIGNEMENT D’UN VIEIL AMI


À partir de 1840, il ne fut plus question de Latouche dans la famille Valmore. Le portrait une fois rendu, la lettre déchirée et brûlée, les explications de sa femme vainement attendues, Prosper n’avait plus aucune raison de s’occuper de son ancien protecteur. Il ne devait jamais le revoir. Il n’en continuerait pas moins, durant plusieurs années encore, jusqu’au seuil de la vieillesse, à obséder Marceline de ses questions aussi peu délicates que peu perspicaces. Et, celle-ci, constamment retournée sur le gril, le supplierait de chasser les « souvenirs poignardants » qui la tuent. Il remonte, en effet, très haut, avant leur mariage ; et ce sont des débats lamentables entre ce couple plus que mûrissant. Marceline est obligée de reconnaître que, dans sa jeu-