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fausse route

En même temps, maternelle, elle lui ouvrit ses bras.

Il s’y blottit comme un enfant et il resta quelques secondes suffoqué d’émotion, étranglé, incapable d’émettre un son. Enfin, il articula péniblement :

— Une mère, oh ! oui, tante Suzanne, plus qu’une mère !

Cette fois, jusqu’au fond de l’âme, Suzanne se sentit heureuse !