Divertissements, canevas de rêves, formules de vie, le besoin de ces trois éléments est toute la psychologie des liseurs de romans. Ils recherchent, ils favorisent l’écrivain, à condition qu’il les satisfasse, — et dans la mesure où il les satisfait.
Le roman de M. Maurice Leblanc satisfera certainement le premier et le plus universel de ces appétits : le besoin d’être diverti. Ceux de nos lecteurs qui ont suivi le feuilleton paru ici-même ont apprécié l’allure vivante du récit, l’amusante multiplicité des événements, si solidement et si clairement enchaînés les uns aux autres. On peut bien le dire à un romancier débutant en comptant qu’il l’estimera comme un éloge : cette façon de conter fait songer à Bel-Ami. C’est bien plus, du reste, une influence