C’est pour moi que vous dites cela ?
Pour vous, oui, madame, dont la seule vue le trouble et l’agite… Asseyez-vous ainsi, si vous voulez l’entendre chanter… détournez de lui ces regards pleins d’effluves magnétiques !…
Très-galant. — Very well indeed ! (S’asseyant la figure tournée vers le pavillon de gauche). Comme cela ?
À peu près… plus à gauche !… Voilà un pli qui fait mal… là ? Très-bien !
!
Alors, vous pouvez commencer !… Je vous écoute avec ravissement !… Je souis en extase.
Très-bien, ne bougeons plus maintenant.
A Octave.
À nous deux, toi devant, avec les gestes pour le cas où elle tricherait…
Francisque, sur le signal d’Octave, chante la romance de la Rose, pendant qu’Octave fait les gestes. À chaque instant, Mistress manifeste sa joie.
- Ton destin, belle rose,
- N’a pas même un printemps
- Car la main qui t’arrose
- A compté tes instants !
- Briller et disparaître
- Voilà ton avenir ! Hélas.
- Le jour qui te vit naître
- Te voit aussi mourir !
- Oh ! very good ! Oh very well !
- Joli, charmant, spirituel !
!
A Octave.
- Oh ! Sir, c’était très-beau, très-chic !
- Oh ! what is sweet love in miousic !
!
- Son voix m’enflamme,
- Ah ! quel plaisir !
- Etre son femme.
- Est mon désir !