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Scène XI
Les Mêmes, OCTAVE.
OCTAVE.
Ensemble !… pourvu qu’il ne m’ait pas trahi ! — Madame !…
MISTRESS.
Aoh ! M. Octave, je souis ravie de vous voir.
OCTAVE.
Madame ! — Pourquoi cette querelle ?
RÉBECCA.
Vous le demandez ?
FRANCISQUE.
Elle s’imagine que l’Américaine me fait les doux yeux… à moi !…
OCTAVE, bas.
Mais non, petite malheureuse, c’est moi qu’elle aime !
RÉBECCA.
Bien vrai ?
OCTAVE.
Seulement… et c’est là que je suis diablement gêné !… je crains qu’elle ne soit amoureuse que de ma voix.
FRANCISQUE ET RÉBECCA.
Ah ! bah ?
MISTRESS.
Aoh ! que se disaient-ils donc ?
OCTAVE.
Elle est persuadée que c’est moi qui chante si bien la romance de la rose…
RÉBECCA.
C’est donc ça que tantôt je l’ai surprise à sa fenêtre… écoutant. Alors, ce baiser ?…
FRANCISQUE.
Quel baiser ?
RÉBECCA.
Tu n’as pas besoin de savoir…
OCTAVE.
Voilà pourquoi, mon pauvre ami, je te rase avec cette mélodie depuis huit jours.
RÉBECCA.
Ah ! je respire !