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d’un fonds d’amortissement, et, en vertu de cette disposition de la loi, $222,000 ont été empruntés dans le cours de l’année.

Une tentative a été faite pour engager nos concitoyens à souscrire à cet emprunt, afin de les intéresser dans nos valeurs, mais elle n’a pas été couronnée de succès, ce qui montre que le taux peu élevé d’intérêt auquel la Ville peut emprunter sur le marché monétaire laisse indifférent le petit capitaliste.

Un emprunt de $3,000,000 a aussi été placé sur le marché, pour racheter la dette courante et pourvoir aux dépenses comprises dans la limite de $27,000,000. Le produit de cet emprunt a été strictement appliqué aux fins spécifiées dans la charte, ou reste en réserve pour ces fins.

Ces deux emprunts sont pour un terme de 40 ans, portent 3½ p. c. d’intérêt et ont été émis au pair.


Taxe de l’eau.


Le mode de perception de la taxe de l’eau continue d’être une source de perte de revenu et de grandes privations pour un bon nombre de ceux qui appartiennent à la classe pauvre. Je me permettrai d’attirer votre attention sur les anomalies qui existent à cet égard. Tandis que l’un de nos départements s’efforce de faire observer les règles de l’hygiène, un autre se trouve dans la pénible obligation d’intercepter l’eau, qui est si essentielle à la santé.

Les propriétaires de maisons devraient comprendre qu’il y va autant de leur intérêt que de celui de leurs locataires qu’un approvisionnement abondant et ininterrompu d’eau soit maintenu en tout temps.


État Financier.
L’état suivant fait voir la situation financière de la Ville :
1898
Revenu 
$3,078,839.15
1899
Rev"nu 
3,004,728.72

RevenuDiminution 
74,110.43