Page:Précis remis par M. le marquis De Gouy D'Arsy.djvu/9

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PRÉCIS

REMIS PAR M. LE MARQUIS DE G OU Y D’ARSY,

Aux COMMISSAIRES auxquels L'ASSEMBLÉE NATIONALE a renvoyé l'examen de la demande faite par les Représentans de la Colonie, pour obtenir PROVISOIREMENT la liberté de se procurer des FARINES, dont elle manque absolument.

La demande faite par les Députés de SAINT-DOMINGUE, leur Requête présentée, il y a trois semaines, pour avoir provisoirement DU PAIN, est si simple, si juste, que les Motions imprimées de M. le Comte DE REYNAUD, celles de M. le Clievalier DE COCHEREL, et la Réplique verbale faite dans l’ASSEMBLÉE NATIONALE par M. le Marquis DE GOUY D’ARSY, aux objections des Opposans, eussent suffI, sans doute, pour éclairer MM. les Commissaires. Cependant, le provisoire demandé est d’une telle importance pour le salut de la Colonie, que l'un de ses Reprêsentans croit devoir en rappeler l’évidence à MESSIEURS du Comité, par les observations suivantes: