Page:Pouvourville - Le Tao de Laotseu, 1894.djvu/41

Cette page a été validée par deux contributeurs.


VINGT-NEUVIÈME PAGE


Chacun veut gouverner tous les hommes [travailler à cela].
Moi, je vois que nul ne le peut. L’esprit de tous les hommes n’a pas le moyen de cela.
À y travailler, il perd [le moyen] ; à le vouloir prendre, il est vaincu.
          En effet, tous les êtres peut-être marchent, peut-être suivent, peut-être envient, peut-être renoncent, peut-être sont forts, peut-être sont faibles, peut-être se laissent conduire, peut-être dirigent.
Aussi l’homme parfait quitte la grandeur [la joie], quitte le passé, quitte tout.