Définition. — La maladie du coït est une affection particulière
aux solipèdes ; elle se caractérise par une tuméfaction,
un écoulement jaunâtre et des vésicules ou pustules
miliaires, suivies d’ulcérations superficielles sur les
parties génitales du mâle ou de la femelle. Elle est contagieuse
du mâle à la femelle et vice-versa. Bénigne ou maligne,
dans ce dernier cas, elle s’accompagne de claudications,
de paralysies, d’atrophies musculaires et d’engorgements
lymphatiques : complications qui entraînent
généralement la mort dans un marasme hideux.
Étiologie — Observée en Europe en 1796 pour la première fois, cette affection a été constatée assez fréquemment depuis, en Allemagne, en Russie, en Italie ou en France.
En raison même de l’état scientifique de la question, je me bornerai à donner les diverses opinions qui ont cours sur l’origine de la maladie du coït, et à formuler comme conclusion, tant sur la cause de la maladie que sur les moyens qu’il convient d’opposer à sa propagation des propositions plus ou moins bonnes.
La cause occasionnelle principale est sans nul doute l’accouplement ; mais l’affection se déclarant d’une