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campagnards. Son appétit elle le réserve tout entier pour la fin des repas, lorsqu’on apporte les chefs d’œuvre exquis de Mlle Olympe : les crèmes à la vanille, les charlottes aux pommes, les glaces de toutes couleurs, les riz à l’impératrice, les compotes, les petits fours, les biscottes, les fruits confits. Ah ! puisse-t-elle mourir sans connaître ces joies, l’affreuse Céline à la trogne rouge ! Et, murmurant sa pensée intérieure :

— Ils n’ont pas même de nappe ! Et des serviettes encore bien moins ! Et pas seulement des couteaux, ces pauvres-là. Ah ! les saligauds !..

Mais le plus souvent elle ne parle pas pendant qu’on est à table. Car il faut s’appliquer avec soin et patience aux choses importantes. C’est ainsi qu’il en va des repas, du sommeil, de la prière, et parce que ce sont là, après tout, les devoirs pour lesquels nous sommes nés.

Et puis ce fut un autre péché, encore plus petit. Est-ce même un péché que d’être curieuse, d’écouter aux portes, de surprendre les secrets, de lire des lettres ? Si oui, c’est donc vraiment