recteur du Patronage de l’enfance, séduit par l’innovation intéressante, découvrit un moyen légal d’appliquer en France cette « liberté surveillée » ; le 10 février 1906, il faisait mettre un délinquant en liberté surveillé.
« Grâce au dévoûment et aux efforts de diverses personnalités, cet essai a pu se développer beaucoup, et, depuis un an, une centaine d’enfants ont été mis en « liberté surveillée ». Nous donnons ci-après un résumé des résultats obtenus.
« Pendant l’année terminée le 10 février 1907, les tribunaux ont remis au Patronage de l’enfance, pour la liberté surveillée, 98 enfants.
« Sur ces 98 enfants, 17 ont été retirés presque immédiatement de la « liberté surveillée » pour être placés à la campagne ou en ville.
Le nombre des enfants soumis au régime de liberté surveillée dans la 1ère année de fonctionnement, a donc été de 81.
« Voici les résultats :
Enfants paraissant en très bonne voie | 54 |
Encore douteux | 14 |
Engagé au régiment | 1 |
Arrêtés pour nouveau délit | 7 |
Échappés à la surveillance | 5 |
Total | 81 |
« On peut donc dire que, pour 69 enfants sur 81, le système de la liberté surveillée paraît pouvoir donner un bon résultat ; pour 55 d’entre eux, on peut même l’affirmer.
« Cinq enfants se sont sauvés ce ne sont pas forcément de mauvais garçons ; mais le système de