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préface

Mais je sens les questions indiscrètes revenir périodiquement et je m’empresse d’y répondre, avant leur apparition.

Pour lire en Traîneau, c’est votre quatrième volume de nouvelles philosophiques ; j’entends bien. Mais pourquoi ce titre ? interroge une femme très lettrée de mes amies.

— Avez-vous lu les trois premiers volumes ?

— Certes oui.

— Avez-vous trouvé que leurs titres avaient une raison d’être ?

— À coup sûr.

— Eh bien ! le présent volume s’intitule Pour lire en Traîneau, nouvelles entraînantes, parce qu’il est consacré à la vie de Paris, la Grand’Ville, comme l’on disait déjà sous Louis le quatorzième et que je ne connais, en effet, rien de plus vivant, mouvant, grouillant, charmant et souvent émouvant que la dite vie.

Ces paysages Parisiens n’ont aucune prétention ; ils ne sont ni un tableau d’ensemble, ni une histoire psychologique de la capitale, par cette bonne raison que Paris étant un monde, il n’est guère possible de l’étudier et de le peindre que par tranches spécialisées et très minces.

Lorsque j’ai publié, il y a tantôt quinze ans, Mon Berceau, l’histoire anecdotique du Premier Arrondissement, j’ai peint moins qu’un vingtième de Paris ; j’ai donné seulement quelques aspects peu connus de ce coin central où je suis