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naux et revues du nu, dont le texte et les gravures sont obscènes, étaient étalés à la fois.

Les deux dernières pages de ces trop fameuses revues sont remplies d’annonces immorales : La pochette nationale y voisine avec le Retard des époques ; les photos et livres curieux avec les évitols ; les préservatifs les plus divers avec les « résultats certains » contre les maladies secrètes. Des nouvelles en trois lignes indiquent des expositions de « modèles » au 2e étage, seconde porte à gauche ; des réclames savantes vous indiquent des masseuses jeunes et distinguées, diplômées ; presque toutes les adresses indiquent, à Paris, le quartier des femmes galantes. Des « adresses précieuses » en France et à l’étranger vous recommandent l’achat de volumes « troublants » avec des gravures « rares » où « introuvables » ; des annonces de Berlin, d’Amsterdam, de Bordeaux, Lyon, Paris, etc., etc., vous offrent leurs photos-nouvelles et leurs catalogues bien illustrés, en couleurs. Pour un franc l’on vous promet des « miniatures incomparables » ou des cartes album extraordinaires pour connaisseurs. C’est un véritable « capharnaüm » de l’obscénité. Tous les genres y sont annoncés. Mais ce n’est rien en regard de la réalité. Si l’on va jusqu’au bout