effets, lorſqu’ils ſont autrement diſpoſez, D’où je me forme deux idées, dont l’une me repreſente le premier état des choſes avec toutes ſes ſuites neceſſaires, & je l’appelle état de perfection : Et l’autre idée me repreſente l’état contraire que je nomme imperfection.
Ainsi un homme eſt parfait à mon égard, lorſqu’il a tout ce qu’il luy faut ſelon l’inſtitution divine pour produire & pour recevoir les effets auſquels il eſt deſtiné ; & il eſt imparfait, lorſqu’il a plus ou moins de parties, qu’il n’eſt neceſſaire, ou quelque indiſpoſition qui l’éloigne de ſa fin. C’eſt pourquoy ayant eſté formé de ſorte qu’il a beſoin d’alimens pour ſubſiſter, je ne conçois pas ce beſoin, comme une imperfection, non plus que la neceſſité attachée à l’uſage