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YVÉE JOURDAN

veux teints, ses dents sont fausses et peu sûres.

Il inquiète et dégoûte.

Je l’ai entendu expliquer avec emphase que son foie fonctionnait mal, ainsi que sa vessie, qu’il était obligé de prendre, deux fois par jour, des lavages intestinaux, que Lozzi lui avait enlevé du côté un demi-litre de pus et qu’il agglomérait des calculs !…

Je n’en revenais pas… Ses livres sont si beaux, si poétiques, d’une élégance de style et de pensée, raffinée, sans pareille, qui le distingue !

J’ai dit à Larcher :

— Manger est le premier des instincts. Je crois qu’on peut juger les gens, connaître leur caractère, selon leur façon de man-