Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
50
YVÉE JOURDAN

jade, d’émeraude, de perles, de chrysoprases, les diamants aussi. Tu appelles des colliers et des chaînes, des bagues, mais pas de barbares broches, ni de boucles, et ta superbe chevelure relevée très lâche, très floue qui te dérobe sous ses flammes ardentes, qui fait que l’on te devine à peine et que, curieusement, l’on te cherche. Tu ne peux être qu’excentrique, sois-le, très simplement, à tout moment, et pour toutes les choses. Une habitude s’impose, toujours d’elle-même.

Flossie aime à s’occuper de mes cheveux, à les répandre, à les respirer, à les parer aussi. Elle s’extasie, en de jolies réflexions, sur eux. En rentrant, elle les a coiffés, selon son désir, et c’était ravissant. Elle m’a entraînée chez Max qui écrivait, et elle lui a dit, en m’offrant à son regard :