Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
42
YVÉE JOURDAN

vous plaît. Elle est ainsi, complète, semblable, et rien ne choque en elle.

Elle s’habille toujours de blanc ; elle mène à sa suite une grande levrette claire qu’elle appelle Chimère ; elle fréquente çà et là, partout, vers qui l’attire, ce qui lui plaît : chez des actrices, chez des danseuses, chez des peintres, le monde des sports et celui, fermé, du faubourg. De tous côtés on l’accepte, on l’accueille et on l’admire. Elle ne médit de personne, et, perpétuellement, sourit :

Son sourire est un vivant poème.

Son sourire possède un charme indéfinissable ; il attire, il séduit, il égaie.

Son sourire promet et s’excuse, il juge et il pardonne, il réjouit de suite.

Son sourire a toutes les nuances.

Je l’ai tant observé que je connais ses