Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/269

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
267
YVÉE JOURDAN

çais. Il y a quelque temps, je m’étais mis sur les rangs. J’ai appris ma nomination aujourd’hui. C’est en revenant très vite pour vous annoncer cette nouvelle qui devait vous plaire et vous débarrasser, que je vous ai aperçue dans le fiacre avec Larcher, montant les Champs-Élysées. Je vais me battre avec cet homme qui mérite une leçon, et vous n’entendrez plus parler de moi. Je sais que, dans notre milieu, on cause beaucoup de vous et de lui ; notre duel n’empirera rien. Le divorce, dans la suite, devra être prononcé contre moi… J’ai déjà tout préparé, le défaut, l’incompatibilité, etc…

Je suis demeurée interdite… atterrée… Mes mains se sont ouvertes et mon esprit s’est fixé sur une grande douleur. J’ai péniblement prononcé :