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YVÉE JOURDAN

Il est revenu près de moi, il a voulu être sévère et me blesser. Il m’a dit, méchamment :

— Yvée, je vous savais orgueilleuse, mais je ne vous croyais pas si froidement vindicative.

Ces mots ne m’ont pas fait de mal. Je sens une protection au-dessus de ma vie. Je respire, en moi, une passion vivace qui me transporte. Je suis fraîche… et je brûle…

J’ai proposé à Max :

— Voulez-vous que je vous accompagne dans Paris ?

Et je l’ai conduit chez Antoine où il avait à faire, puis je suis remontée rue Royale