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YVÉE JOURDAN
cent. Ainsi que moi, il se montre frais et jeune et joli ; il entre comme une impalpable fumée d’encens. Il s’ouvre dans du soleil. Que de belles heures doivent venir !
Je suis restée longtemps immobile et ravie. Max s’est approché de moi, il a pris mes mains dans les siennes, il m’a dit :
— Yvée, vos mains sont chaudes, ne restez pas ainsi. Ce n’est pas bon de songer tout le temps.
Son ton m’a surprise. Je lui ai répondu :
— Comme vous vous trompez ! Je ne fais plus de rêve, je vis. Je suis ainsi que le jardin qui renaît de ses peines sous un souffle nouveau…
Alors, il m’a doucement interrogée :
— Yvée, vous ne regrettez pas Lize ?
Je lui ai répondu — et je m’appuyais contre lui :