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YVÉE JOURDAN

— Elles pourraient contenir tant de joies…

C’est notre avenir qui arrive avec la tendresse chaude du printemps qui se montre. Je ne me souviens que de la douceur des saisons, et j’en prévois de plus merveilleuses encore… Je les désire, je les appelle. Je ne me sens pas couverte de vêtements de deuil, et il me semble que j’ai tout retrouvé.

J’ai essayé de penser autrement, je ne peux pas.

Lorsque Max sort, je le vois partir et je me dis :

— Tout à l’heure il va revenir…

Quand la journée se termine, je pense joyeusement :

— C’est un jour qui vient de s’écouler…