Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/239

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
237
YVÉE JOURDAN

Cependant, mes pensées sont calmes maintenant.

Flossie est venue près de moi, à toute heure, et tous les jours. Elle m’a été très secourable. Son amitié s’est manifestée douce et habituelle. Elle m’a dit, une fois :

— Yvée, pardonne-moi d’évoquer ton chagrin, mais c’est qu’étrangement tu m’impressionnes. Je te vois en noir, et tu ne me représentes pas le deuil ni la peine. On ne te sent pas atteinte, tes traits sont détendus, pacifiés, on dirait que tu t’épanouis plus librement, que plus librement tu respires. Est-ce le contraste du reflet de