Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/238

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
236
YVÉE JOURDAN

— Mais non, Yvée, je n’en sens nul besoin, je vous assure.

Puis il m’a singulièrement regardée avec insistance.

J’ai voulu appuyer :

— Je vous en prie, cela vous sera meilleur et plus salutaire qu’une vie aussi restreinte et renfermée.

Il a voulu m’expliquer :

— J’en profite pour travailler davantage. Il est bon de se recueillir.

J’ai avancé :

— Il faut aussi songer à votre santé.

Alors, il m’a dit froidement :

— Ne persistez pas. Je vous obéirai, c’est bien.

Il m’a entendue, je crois qu’il ne m’a pas comprise. Je ne voudrais pas l’avoir contrarié et je sens que je l’ai fait…