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YVÉE JOURDAN

Je m’en suis allée vers leur maison, ainsi que vers une tombe. Tout en m’y dirigeant, je me disais :

— Lize est donc morte… mais elle n’est pas davantage séparée de nous tous que le jour, où elle s’est ainsi indignement révélée. C’est ce jour-là qu’il fallait la pleurer. Lize est morte ! Mes nerfs l’ont regrettée dans une rage irréfléchie ; c’était ma nature qui se révoltait contre l’irrémédiable, contre l’absolu. Mais que me dit mon cœur ?…

Mon cœur s’est allégé, mon cœur est pénétré de douceur, de pardon, il baigne