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YVÉE JOURDAN

nous connaissons et redoutons », puis, plus loin :

« Toutes les choses que nous aimons et qui nous sont aussi chères que nous-mêmes doivent se dissoudre et périr. Tel est notre cruel destin. »

Je pense : La Mort frappe sans cesse, la Mort règne… la Mort détruit, la Mort délivre…

On a remis une dépêche à Max en ma présence. Par discrétion, j’ai tourné la tête en disant :

— Ouvrez-la, je vous prie.

Il s’est approché de moi, livide.

Je lui ai doucement demandé :

— Est-ce que vous souffrez ? Serait-ce une mauvaise nouvelle ? Serait-ce de votre mère ?

Comme il me contemplait sans répondre,