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YVÉE JOURDAN

J’ai pensé à ma mère morte lorsque j’avais deux ans, je me suis trouvée moins à plaindre, plus vite habituée…

J’ai murmuré :

— Pauvre Max !…

Un grand soupir m’a répondu.

Je me suis dit :

— Tout cela faisait un vide. Je le connais mieux maintenant. Il ne s’était pas bien livré : sa mère est vivante, et cependant sa mère n’est plus là… Il est marié, et il n’a pas sa femme. La vie est dure, pour lui, vraiment impitoyable.

Je ne lui en veux plus des pauvres joies qu’il cherche… Je vais faire tous mes efforts pour les lui compléter…