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YVÉE JOURDAN

déménage un peu… Pauvre petite vieille !

Elle nous a priés :

— Promenez-vous, mes enfants. Promenez-vous, je vous laisse.

Puis, Madame Jourdan s’est mise à fredonner :

À mon beau château
La tantirelirelire,
À mon beau château
Ma tantirelirelo.

Max m’a fait faire le tour de la maison. Elle n’a rien de luxueux, ni de recherché, mais elle est riante et ouverte, on pourrait la dénommer : La petite maison qui n’est pas bête.

Tenue avec un ordre parfait, blanche au dehors et au dedans, elle se tourne d’un côté sur la mer, immense et tumultueuse, de l’autre sur l’aspect grand et