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YVÉE JOURDAN

avec adresse, une si grave conversation… Puis j’ai ouvert le tiroir. J’en ai sorti deux grands albums.

Le plus volumineux contenait tous les articles — élogieux sans doute — parus sur le docteur, sur ses travaux, sur ses discours, même sur ses déplacements. On n’avait rien oublié : la date, le nom du journal, la signature de l’auteur. Tout cela se classait dans un ordre parfait. Dans le plus petit se trouvaient réunis les cartes, les lettres et les télégrammes de félicitations envoyés à Larcher au sujet de sa réception à l’Académie, de sa nomination à la chaire de professeur, de ses décorations successives ou simultanées. Bien entendu, les noms dignes d’intérêt, les noms glorieux et glorificateurs.