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YVÉE JOURDAN

cela l’adoucira. Moi, je viendrai ensuite, je serai mieux accueillie.

Elle m’a poussée en avant, elle a ouvert une porte, et je me suis trouvée devant Larcher.

Il lisait, très grave, avec une expression sévère, un peu maussade. Il a relevé son visage, et lorsqu’il m’a aperçue devant lui, toute sa peine s’est détendue dans un sourire.

Il a pris mes deux mains dans les siennes, et il m’a attirée. Il m’a dit :

— Quelle joie pour dérider un jour morose ! Yvée, vous êtes l’apparition lumineuse d’une belle fée.

J’aime sa voix, elle est sonore et vous emplit de confiance.

J’ai balbutié :