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YVÉE JOURDAN

voir, je fais des courses. Puis, nous dînons et nous sortons. Toutes les journées passent ainsi, rapides. Nous rentrons tard dans la nuit ; une fatigue nous lasse et nous détend, nous avons besoin de sommeil.

De cette façon on ne peut pas se recueillir ni se navrer sur des espoirs déçus, sur des rêves brisés. On discerne à peine le Bien du Mal. Tout se succède vivement avec ordre et régularité. C’est une vie entraînante. Je m’y suis facilement habituée. Je me découvre une âme de passante initiée, qui traverserait une contrée inconnue et agréable, en éveil et en curiosité.