Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/137

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
135
YVÉE JOURDAN

Puis elle a disparu…

Cela m’a décidée…

J’ai frissonné… J’ai intensément regardé Larcher et je lui ai promis, avec une conviction lente et sage qui s’échappait peu à peu de mon cœur :

— Je me confierai à votre désir. Je serai votre petite amie sincère et bienveillante, aux heures consacrées où vous m’appellerez… Je voudrais atténuer vos chagrins, vos regrets…

Plus tard, j’ai entendu Mariquita, l’admirable maîtresse de ballet de l’Opéra-Comique, qui avait apporté le concours précieux de son talent et de ses conseils, disant :

— J’emporte toujours, et je conserve en moi l’impression du ballet que je règle, du tableau que je mets en scène. Si c’est une