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YVÉE JOURDAN

Nous avons eu deux bals très amusants : un chez Marguerite Greffier, l’autre chez les Müller-Vœsel.

Chez Marguerite Greffier, c’était la reproduction des fêtes galantes. Soirée exquise, pour le ravissement du regard, de la séduction qui s’insinuait en tout, c’était son heure et son enchantement dans un adoucissement de teintes, de nuances, de falbalas et de fatras joliment gracieux, parfumés et enguirlandés où s’exprimaient la charité joyeuse des mensonges, l’aimable urbanité des dissimulations. Ce fut aussi une soirée perverse.

Elle a été le triomphe de Gillette, délicieuse marquise déguisée en bergère, double travestissement. Elle tenait tout le monde à la pointe fleurie de sa houlette.

Je l’ai entendue qui disait au jeune Ca-