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YVÉE JOURDAN
m’a soufflé ces mots avec une sorte de véhémente colère :
— Que crains-tu donc, Yvée ?… Est-ce ton abandon ?…
Je n’ai plus rien compris. J’ai balbutié :
— Je ne sais pas… Tes mots me troublent… J’éprouve du vertige.
Elle m’a quittée en me jetant ceci :
— C’est l’état le plus parfait, le plus délicieux… Conserve-le longtemps…
Mon Dieu !… mon Dieu !… je me sens toute vaincue…
⁂
Cette quinzaine a été fatigante. Elle m’a un peu déroutée.