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YVÉE JOURDAN

Ainsi la Sensualité me fait défaillir, consentante lorsque je respire Max, tandis qu’il me parle et que sa voix m’enchante ; c’est elle aussi qui veut que je le repousse, quand tout mon cœur s’élance et le désire. C’est elle qui se pâme, en moi, mauvaise lorsque je le sens qui souffre près de moi. C’est elle qui retarde, c’est elle — en moi — qui défend. Je suis très sensuelle. Oui, je démêle ma sensualité, je la sens qui respire en moi, mais je ne connais pas la Volupté.

J’ai soupiré :

— La Sensualité vous tord, vous étouffe, elle vous tend vers la Volupté. Comme tout cela m’effraie !…

Alors, Flossie s’est approchée. Elle a mis son visage devant mon visage et elle