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YVÉE JOURDAN

Et insensiblement je me suis appuyée sur lui.

J’ai senti qu’il me serrait dans ses bras.

Il soupirait :

— Yvée, Yvée, comme vous étiez belle ! Vous étiez la plus belle.

J’ai compris que je perdais la tête. Je me suis brusquement écartée en m’écriant :

— Laissez-moi ! Laissez-moi…

Il m’a dit :

— Mon amour ne peut donc pas vous toucher ?

J’ai corrigé :

— Ce n’est que de l’ardeur…

— C’est de l’amour ! a-t-il appuyé.

Son accent m’a remuée ; alors, je me suis voilé le visage en répétant :

— C’est impossible, impossible ! Je re-