Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/96

Cette page a été validée par deux contributeurs.
92
LES SENSATIONS

et le brouhaha du public m’empêchèrent même d’apercevoir à nouveau.

On leva le rideau.

Après les quelques exercices préliminaires, numéros fades, ce fut mon tour.

Ma vedette avait considérablement diminué… Quant à mon assurance… elle me faisait presque complètement défaut.

J’avalai une tasse de thé à laquelle je trouvai un goût singulier.

Au moment d’entrer en scène, je fus prise de cette torpeur étrange, autrefois ressentie.

Mes pas se commandaient seuls.