Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/207

Cette page a été validée par deux contributeurs.
203
DE Melle DE LA BRINGUE

et qui est doux, inhospitalier et qui est le plus familier !

Ses vallées étroites, ses grands châteaux croulants, ses maisons de chaume, les pâtres, les troupeaux…

Grandes forêts de genêts immenses, plaines de bruyères où se dressent, fantômales, les pierres des dolmens ou des menhirs.

Bruits de vents, de flots, de roches…

Landes interminables, brouillards roses.

Chèvres grimpantes et oiseaux marins, légers…

Paysans aux longs cheveux, aux vestes brodées, aux sabots de bois,