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LES SENSATIONS

Tous et toutes m’enviaient moi seule, certes.

Oui, je compris toute ma gloire…

Car là, je n’étais pas avec Lebreton.

C’était pour moi… pour moi seule. J’exultais et cependant, un tout petit sourire aux lèvres, je faisais semblant d’être impassible.

Divinité adorée par les foules et qui marche…

Je saluais certes plus que le président de la République revenant du Grand-Prix.

Je ne savais plus, et c’était certes le cas de le dire, où donner de la tête.