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LES SENSATIONS

seurs, coiffeur, manucure, parfumeurs et marchandes à la toilette.

Je prenais mon bain toute seule et m’amusais à jeter de l’eau aux ibis de céramique qui mangeaient des grenouilles — encore ! — sur les murs.

Après un léger déjeuner, je me mis au piano où j’interprétai mes deux dernières valses : « Amour Violent » et « Grise d’Amour » ; enfin, je partais vers trois heures.

Ah ! le magnifique ensoleillement de cette avenue du Bois !

Les équipages reluisaient à neuf et les glaces envoyaient des reflets éblouissants.