Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/140

Cette page a été validée par deux contributeurs.
136
LES SENSATIONS

Toutes les grenouilles, tous les crapauds, tous les serpents même des bassins avaient été retirés et, à cheval sur les balais, nous pataugions là-dedans et le sang qui y était répandu.

Bientôt ce fut charmant.

Grâce à ce que nous avions vu, de la chaudière, dans l’antre, nous fûmes, mi-cauchemar, mi-réalité, dans un authentique sabbat.

Grouillant, grognant, glapissant, hurlant, sifflant, rampant, volant, chargeant, arrivaient et dégringolaient, accrochés aux ailes, aux griffes ou en chaînes formées d’anneaux de serpents, tous les oiseaux