Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/134

Cette page a été validée par deux contributeurs.
130
LES SENSATIONS

folles se mirent à taillader leurs cuisses énormes en copeaux.

Il y avait là G. Leborgne, le premier reporter du Don Juan, qui en a fait, je crois, un article. Je vis aussi le blond Pierre Pilond, le courriériste théâtral Kundorff, qui ouvraient de grands yeux.

On avait passé le sabre à un nègre et à une petite fille aux cheveux et aux yeux jaunes qui durent se vider les entrailles et le reste.

Encore un coup de gong, l’obscurité, et enfin, sous toutes les lumières, le sacrifice !

Le prêtre apporte, raidi, le corps d’une jeune fille délicieusement