les vieillards de Pergame, rangés autour du vénérable
Priam, aient proclamé que Ménélas a raison
et que la cause de Pâris est juste ! — Et quant à
savoir à qui de nous deux appartient la palme pour
le récit des combats, — un peu de patience !
Qu’on lise un peu plus loin, qu’on ne soit pas trop
sévère, il y aura un combat, et je vous le raconterai
tel qu’il s’est passé, j’en donne ma parole d’honneur !
On apporte le thé : les jeunes filles touchent à peine
les soucoupes, lorsque, dans la longue salle, retentissent
le basson et la flûte. Charmé par les accords
de la musique, Pétouchkoff, le Pâris des petites
villes environnantes, laisse sa tasse de thé au rhum,
et s’approche d’Olga ; Lensky s’approche de Tatiana ;
Tambouski, le poète, prend mademoiselle
Khalikova, vieille folle à marier ; Bouïanoff emporte
mademoiselle Poustiakova ; tous se lancent
dans la salle et le bal brille dans tout son éclat.
Au commencement de mon roman (regardez le premier chapitre), je voulais décrire un bal à Saint-Pétersbourg ; mais, détourné de mon sujet par de vaines rêveries, je me suis occupé des petits pieds