n’est pas ta fiancée qui t’a possédé, mais la sombre tombe, dans un pays lointain ; jamais je ne pourrai me consoler, je te pleurerai toujours.
Ô Tsarewna, lorsqu’une jeune fille pleure, c’est comme de la rosée qui tombe ! Mais le soleil se lève et chasse la rosée. Un autre fiancé viendra, beau et aimable ; tu l’aimeras, mon enfant adorée, et tu oublieras le Korolewitch Ivan.
Non, nourrice, je resterai toujours fidèle au mort.
Que dis-tu, ma pauvre fille chérie ? Déjà veuve sans avoir été mariée, tu pleures toujours ton fiancé perdu ! Chère enfant, il ne m’a pas été donné de faire votre bonheur ; j’ai mérité sans doute le courroux du ciel qui m’a refusé cette joie. Pauvre innocente, c’est toi qui en portes la peine. Et toi, mon fils, à quoi t’occupes-tu ? Qu’est donc ceci ?
J’ai tracé la carte des terres moscovites :