plein de rage ; je t’enverrai là-bas, Basmanov, comme chef de mes armées, et tu commanderas par droit d’intelligence, sinon par droit de naissance ; ils seront offensés, les orgueilleux boyards ! Mais il est grand temps que je ne tienne plus compte du mécontentement de cette stupide noblesse et que je change des coutumes qui nuisent au pays !
Ô souverain, béni soit le jour qui verra brûler les livres de noblesse ! Et que le feu puisse emporter aussi toutes les querelles orgueilleuses qu’ils ont provoquées.
Ce jour viendra bientôt, mais d’abord il faut réprimer l’émeute du peuple.
Ne t’en occupe point ; le peuple est toujours prêt secrètement à la révolte ; c’est comme un destrier qui rongerait son frein, ou un adolescent rebelle à son père ; le destrier, pourtant, finit par obéir, et le garçon par se soumettre.
Le cavalier, souvent, est projeté à terre