Page:Pouchkine - Boris Godounov, trad Baranoff, 1927.djvu/124

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

SECOND BOYARD

Je n’osais, je l’avoue, lever les yeux sur lui, ni respirer ; je retenais mon souffle.

PREMIER BOYARD

C'est le prince Chouïsky qui, heureusement sauva la situation. Quel homme remarquable !



PLAINE PRÈS DE NOVGOROD-SIEVERSKY
LE 21 DÉCEMBRE 1604. La bataille.
(Les soldats se sauvent en désordre.)

LES FUYARDS

Malheur ! malheur ! Le tsarewitch ! Les Polonais ! Les voici, les voici !

(Entrent les capitaines Marjeret et Valter Rosen.)
MARJERET

Où courez-vous, où courez-vous ? Allons revenez !

UN DES FUYARDS

Reviens toi-même, si tu en as envie étranger maudit !

MARJERET

Quoi, quoi ?