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Roméo Vachon, à la section aérienne de la Commission du Transport, c’était « the right man in the right place », dans toute la force de l’expression. Nul plus que lui connaissait les avantages, les difficultés et les conditions circonstancielles de la navigation aérienne dans l’est du Canada et dans le pays tout entier.

Dans une causerie faite devant le Club Richelieu, à Hull et à Roberval, en mars 1954, sur l’aviation au Canada, Mtre Gilbert Nadeau, ancien aviseur légal de la Commission du Transport et gendre de notre héros de l’air, rappelant la création de la Commission en 1936, disait que les premiers problèmes dont on s’occupa à cet organisme furent l’établissement d’un service aérien transcontinental et la construction d’aérodromes, de postes d’atterrissage, de bâtiments d’aéroports etc… afin de faciliter la navigation aérienne… Ce ne fut pas tout. En 1944, le gouvernement créa la section aérienne de la Commission du Transport dont les fonctions consistent à aviser le Ministre de questions se rapportant à l’aviation civile et à la réglementation et au contrôle des services aériens commerciaux. Il fallait, dans cette section, des hommes mûris par l’expérience et connaissant parfaitement tous les rouages de ces services aériens, les compagnies de transport aérien etc., etc. On eut donc la main heureuse en nommant dans le nouvel organisme l’architecte dirions-nous, du service général aérien dans l’est du Canada : Roméo Vachon. Aussi avec des hommes comme lui, on a pu constater que si en 1945 on ne comptait en exploration au Canada qu’environ 250 avions commerciaux on peut en compter aujourd’hui — 1954 — plus de 1300.

Et l’on a des preuves que notre jeune compatriote a été pour beaucoup dans ce résultat merveilleux du travail de l’« Air Transport Board. »

Et ceux qui avaient cru bon de mettre des bois dans les