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bagage supplémentaire, 20 cents par livre. Colis de moins de 100 livres, 20 cents par livre avec minimum de $2.50. Envoi de 100 à 500 livres, 17 cents par livre ; de 500 à 2000 livres, 15 cents par livre ; de plus d’une tonne, 10 cents par livre ».

On était alors à l’époque du « Dollar a Minute ».

À la suite de la « Laurentide Air Services » vint, en 1925, la « Northern Air Services » qui continua le même travail du côté des camps miniers.

Inutile de dire que cet excellent résultat général de la « Laurentide Air Services », de la « Northern Air Services » et d’autres compagnies aériennes qui entrèrent dans le mouvement, a été le fruit du travail, du dévouement et de l’esprit d’initiative de nos aviateurs canadiens et en particulier de Roméo Vachon au volant des machines de la « Laurentide ». Car Roméo Vachon qui rayonna, peut-on dire, dans toutes les parties de l’Ontario et de Québec, avant de gagner particulièrement la Côte Nord, a volé dans les districts miniers des deux provinces. Plus tard, quand il quittera le « manche-à-balai » pour un service de commande à Ottawa, c’est lui qui dirigera les différents services aériens à travers les provinces canadiennes tout en complétant son aéro-postal de la Côte Nord.

Rappelons brièvement ce que fut l’activité aérienne dans notre province en particulier pour les développements dans les régions minières.

Nous devons, à ce sujet, à M. O.-A. Dufresne, surintendant des Mines de la province de Québec, les notes suivantes :

En 1938, la « Quebec Airways Co. » dont le gérant antérieur était Roméo Vachon, en même temps qu’il était surintendant de la « Canadian Airways Co. », servait en particulier une ligne Montréal-Val d’Or-Rouyn, avec un permis d’Ottawa ; en fin de 1954 et au début de 1955,