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cune autre tentative d’exploitation n’a été faite du sable ferrigineux de la Côte Nord qui se trouvait éparpillé sur différents points : à la rivière Moisie, à Natashquan, à Musquarro ; aussi à Mingan, à Manitou, sur la rivière St-Jean et à Betsiamitz.

« D’après un spécialiste, Geo.-E. MacKenzie, ce sable de la Côte Nord du Saint-Laurent comprend un mélange de différents minéraux tels que quartz, feldspath, grenat, olivine, magnetite et limenite ; ces deux derniers, comme vous savez, constituent respectivement les minerais de fer et de titane.

— Mais comment se fait-il, demanda Jos. Dufour, qu’il n’ait été fait qu’un seul essai d’exploitation de ce sable apparemment très riche ? Pourquoi les capitalistes refusent-ils de s’y intéresser ?

M. MacKenzie, répondit Peter Low, était sous l’impression que cette indifférence, qui l’avait aussi frappé, tenait aux difficultés naturelles à la courte durée de la belle saison dans cette partie du pays où, je le répète, abondent les dépôts de pyrite.

— C’est ce qu’a constaté, reprit le père Lasnier, l’éminent géologue que fut le comte Henry de Puyjalon, qui a parcouru cette Côte Nord pouce par pouce pendant vingt-cinq ans.

— À propos de Puyjalon, interrompit Peter Low, il est intéressant de lire son rapport d’une