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pentes qui entourent le village, trois gisements de fer titané bien reconnus et susceptibles de donner de grosses quantités de minerai de fer ; ce sont la mine Coulombe, la mine « General Electric » et la mine du Fourneau. »

C’est bien ce que je me rappelle, fit Jos. Dufour qui continua sa lecture :

« Dans l’ensemble, la quantité de fer titané qui existe à St-Urbain est très considérable. Un sondage de la « General Electric » a trouvé du minerai à cent-vingt pieds de profondeur. Il n’y a aucun doute qu’avec des effleurements tels que ceux qui ont été reconnus, les amas minéralisés descendent encore plus bas et que c’est par des chiffres dépassant le million qu’on doit estimer ce minerai… Il ne s’agit ici que des mines de Saint-Urbain car une enquête ordonnée par le Bureau des Mines de Québec a porté sur plusieurs autres endroits. Or, il ressort que la plupart des gisements de notre province sont d’une nature un peu spéciale. Ces minerais de fer titanifère ou titané, sont en règle, mais une assez grande partie de nos ressources visibles en fer se trouve à l’état de sable magnétique… Aucun gite n’est favorablement placé par rapport au charbon… »

Excepté pour la mine de charbon de l’intendant Talon à Québec, pensa en souriant Jos. Dufour.